Dans la Rome antique, les gladiateurs cotisaient à une cagnotte commune pour protéger leurs familles en cas de décès.
Une idée vieille comme le monde
Aujourd’hui, on voit l’assurance vie comme un produit financier moderne, parfois complexe. Pourtant, ses racines remontent à des siècles… et elles sont surprenantes.
Dès l’Antiquité, les êtres humains ont cherché une façon de protéger leurs proches face à l’imprévu. Les gladiateurs romains, conscients du risque de mourir dans l’arène, mettaient de côté une partie de leur solde dans une caisse commune. Si l’un d’eux tombait, sa famille recevait un soutien pour les funérailles et la survie.
C’était la toute première forme d’assurance vie.
Les confréries du Moyen-Âge
Au Moyen-Âge, des confréries religieuses reprennent l’idée. Les membres versaient des cotisations régulières dans un fonds commun. En échange, les veuves et orphelins des défunts recevaient une aide financière.
Encore une fois, la logique reste la même : se regrouper pour transférer un risque financier trop lourd à porter seul.
La naissance de l’assurance moderne
Il faut attendre le XVIIe siècle pour voir apparaître les premiers contrats d’assurance vie formels. À Londres, les commerçants et navigateurs cherchaient à protéger leurs familles contre les risques liés aux voyages maritimes.
En 1762, la Society for Equitable Assurances on Lives and Survivorships est fondée. C’est la première véritable compagnie d’assurance vie mutuelle au monde. Les bases modernes sont posées : calcul actuariel, mutualisation des risques, contrats écrits.
L’assurance vie arrive en Amérique
Au XIXe siècle, l’assurance vie traverse l’Atlantique et s’implante en Amérique du Nord. Elle accompagne l’émergence de la classe moyenne : familles, travailleurs, entrepreneurs.
Au Québec, les grandes institutions financières commencent à offrir des produits accessibles. D’abord perçue comme une façon de couvrir les frais funéraires, l’assurance vie devient graduellement un outil de planification successorale et même un actif financier pour les entreprises.
Et aujourd’hui ?
Les besoins humains n’ont pas changé : protéger sa famille, assurer la continuité d’une entreprise, léguer à ses héritiers. Ce qui a changé, c’est la portée des solutions disponibles.
Aujourd’hui, l’assurance vie peut :
- Remplacer un revenu.
- Protéger une hypothèque.
- Optimiser une succession en réduisant l’impôt.
- Servir d’actif stratégique pour une entreprise grâce au capital-décès libre d’impôt.
En d’autres mots : on est passé de la “cagnotte des gladiateurs” à un outil sophistiqué qui protège et enrichit les familles et entrepreneurs québécois.
Conclusion
Depuis 2000 ans, l’assurance vie a toujours eu la même mission : protéger les proches contre les imprévus financiers.
Chez PJ Assurance, on continue cette mission avec des solutions modernes, simples et transparentes.
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